Numérique responsable

Lorsque vous confiez un projet à Code Filao, nous mettons un point d’honneur à le développer en respectant les bonnes pratiques d’éco-conception et d’accessibilité. Nous questionnons également le respect des données de vos futurs utilisateurs.

Lorsque vous confiez votre maintenance à Code filao, nous vous apportons également notre aide pour amener votre site web ou votre application vers un numérique plus responsable, en fonction de votre souhait et de votre budget.

Éco-conception

Les services numériques (site web, application…) ont un impact sur l’environnement. De manière directe, leur utilisation engendre une consommation d’énergie. Par exemple, lorsque j’utilise une application sur mon téléphone, la batterie se vide plus ou moins rapidement. De manière indirecte, un service très gourmand en calcul peut inciter l’utilisateur à changer de téléphone ou d’ordinateur plus rapidement, on parle alors d’obsolescence logicielle.

Selon l’étude ADEME-Arcep de janvier 2025, la consommation de biens et de services numériques en France en 2022 représentait l’équivalent de 4,4 % de l’empreinte carbone nationale. C’est la phase de fabrication qui concentre la majeure partie des impacts environnementaux avec 60 % de l’empreinte carbone du numérique et un impact important sur l’épuisement des ressources abiotiques. Pour conserver nos équipements plus longtemps, il faut pouvoir consulter nos services numériques dessus facilement. Donc, concevons des services numériques légers !

En France, la loi n°2021-1485 du 15 novembre 2021 vise justement à « Réduire l’Empreinte Environnementale du Numérique en France » (loi REEN). En conséquence de l’article 25 de cette loi est né le Référentiel Général de l’Écoconception des Services Numériques (RGESN). Ce référentiel permet d’évaluer un service numérique selon 78 critères afin de s’assurer que celui-ci s’inscrit dans une démarche d’écoconception.

Au-delà du cadre légal, certains outils comme ecoindex ou l’extension GreenIt permettent d’évaluer l’impact d’un site web et d’afficher plusieurs pistes d’amélioration.

En travaillant sur la performance environnementale d’un site web, on travaille sur sa performance donc cela améliore aussi son référencement ! On améliore également l’expérience utilisateur: qui n’a jamais quitté un site qui prenait trop de temps à charger ?

Accessibilité

« L’accessibilité du web signifie que les sites web, les outils et les technologies sont conçus et développés de façon à ce que les personnes handicapées puissent les utiliser. Plus précisément, les personnes peuvent
  • percevoir, comprendre, naviguer et interagir avec le web
  • contribuer sur le web »
Web Accessibility Initiative

Quand on travaille sur l’accessibilité d’un site web, on vérifie par exemple le contraste des couleurs, la hiérarchie des titres, les informations concernant les images… L’objectif est de s’assurer que le site pourra être consulté en utilisant des technologies d’assistance (un lecteur d’écran par exemple), en utilisant le clavier plutôt que la souris, en zoomant…

En France, la Directive européenne 2019/882, entrée en vigueur le 28 juin 2025, rend obligatoire la mise en accessibilité de certains services numériques, notamment pour le commerce électronique. En fonction des secteurs concernés, certains délais de mise en application existent et peuvent être consultés sur le site du Ministère de l’Économie.

En dehors de cette obligation légale, réfléchir à l’accessibilité d’un site web lors de sa conception, ça ne coûte pas plus cher et ça permet à chacun et chacune d’y accéder.

Si vous avez réalisé un audit, nous pouvons aussi vous aider à résoudre les non-conformités qui auraient été soulevées.

Respect des données

Lorsque je consulte un site web, que j’utilise une application, mon ordinateur ou mon téléphone échange des données me concernant avec un serveur à distance. Quelles sont les données échangées ? Ces données sont-elles stockées ? Sont-elles utilisées par l’entreprise à laquelle je les envoie ? Cette entreprise confie-t-elle mes données à d’autres ?

Le cadre légal

C’est justement pour mieux encadrer le traitement de ces données personnelles qu’est entré en application, en mai 2018, le Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD). Ce règlement concerne la collecte et le traitement de données personnelles sur le territoire de l’Union Européenne. En France, la CNIL accompagne et contrôle les entreprises dans leur mise en conformité.

Ce règlement prévoit notamment qu’il faut minimiser les données collectées, respecter les droits des personnes et sécuriser les données.

Application aux sites web

Pour un site web, cela a plusieurs impacts : On doit...

  • collecter uniquement les données utiles. Par exemple, pour un formulaire de contact, ai-je vraiment besoin du lieu de naissance de l’utilisatrice ?
  • informer l’utilisateur et lui permettre d’accéder à et de modifier ses données, voire même de les supprimer.
  • stocker les données collectées en lieu sûr. En particulier, si on stocke des données personnelles, il faut s’assurer que l’hébergeur de notre site web respecte également le RGPD.

Cas particulier des cookies

Un « cookie » est un petit fichier qui est installé sur mon terminal (ordinateur, téléphone, tablette…) lorsque je consulte un site web ou utilise une application. Les informations contenues dans ce fichier permettent de mémoriser des informations me concernant. Ces cookies peuvent être utilisés pour de la publicité ciblée, mais pas uniquement.

Il est obligatoire de demander le consentement de l’utilisateur avant de déposer ou lire des cookies. Cependant, de nombreuses exceptions existent. Donc, avant de bombarder l’utilisatrice de bannières de consentement, il est toujours utile de vérifier.